Dans la suite du colloque d'enseignants et de chercheurs Et maintenant on fait quoi? organisé en avril dernier, je proposerai le 8 juin à Grenoble un atelier d'écriture créatif et militant.
Une
forme primordiale de liberté, et d'action sur le monde, est d'employer les mots qui expriment notre réalité et nos émotions, y
compris au travail. La communication professionnelle
et administrative échangée dans le cadre universitaire, qu'elle soit
orale, écrite, électronique, peut provoquer des frustrations, voire une dissonance cognitive entre le langage utilisé et le vécu professionnel. Cet atelier propose de décaper le langage professionnel quotidien pour se le réapproprier dans une perspective de lutte. A partir des agacements quotidiens du langage, nous pratiquerons le détournement avec pour objectif de créer un répertoire critique, mobilisable dans un maximum de contextes.