Le Cirque exalté a remplacé son spectacle "Furieuse tendresse" par un entraînement public où la nécessité technique et artistique des longues heures de répétitions a été décortiquée, voltige à l'appui.
Les circassiens ont également proposé une déclinaison chiffrée du temps de création, de répétition, de montage, de trajet, etc., nécessaire à l'existence du spectacle.
La Compagnie Arts nomades, que nous avons accompagnée à Chalon pour le spectacle "La chasse aux bêtises", a discuté avec les spectateurs du coût réel d'une place de spectacle sans intervention de subventions publiques sous quelque forme que ce soit.
Les acteurs ont également déambulé sur le site en proposant une enquête du "Ministère de l'Esprit disponible" sur les "investissements culturels" des spectateurs et la possibilité de prêter l'usage du mot "culture" et de ses déclinaisons, pour un an, à un mécène privé.
Enfin, la compagnie grenobloise Tout en vrac a joué des extraits de son spectacle "La cuisinière" en l'interrompant régulièrement pour détailler, chemin faisant, l'ensemble des phases de création d'un spectacle, depuis les innombrables essais nécessaires à la réalisation d'un effet spécial mineur jusqu'à l'exigent travail de diffusion du spectacle terminé.
