mercredi 27 avril 2016
samedi 9 avril 2016
vendredi 8 avril 2016
jeudi 7 avril 2016
"Poème-magma 3.0"
La poésie est un sourire dans la rue!
Notre Romano grenoblois a demandé à une série de poètes d'écrire sur ce thème ...
... et puis il a mélangé toutes nos voix - dans ce poème.
C'est bien de se rencontrer dans la page ...
A quand une lecture chorale, comme nous les aimons à Ici/Ailleurs ?
:-)
La poésie est une saison en renfort.
Je me demande si vous avez gravé le temps.
La rue hésite à entrer en poésie.
Ma peau hésite à se souvenir de sa mue.
Comme moi...
L'apeau est le sifflet hors la rue.
J'aimerai pouvoir partir.
La poésie est ce sourire sur ta bouche.
Mais je ne sais pas faire.
Le sourire est un soupir pour la poésie.
C'est justement ça qui me retient.
Le sourire est une rue, le rire une avenue.
La poésie est un sourire dans la rue
et il t'est destiné.
La rue est un rêve à faire hésiter.
Tout le monde se rue sur la poésie comme sur la rue.
Sous le pavé dans la mare, la plage accueille l’océan des indignés.
Il va pleuvoir comme hier soir le même bruit des flaques sur les trottoirs,
brouillard humide qui voile les noirs reflets qui claquent sur les miroirs.
Soupir poétique sombre ruelle.
Il va pleuvoir comme hier soir bohème aride des cartons de pochoir,
au son acide ivre des remparts comme un serpent glissant sans dard.
Chaque faubourg est une strophe, au hasard du territoire urbain chaque passant est
une source.
Ma peau caresse tes mains rue par rue.
Un rire t'anime.
Rire et rue se lient de nous.
La poésie est un extrême en marge.
Enchantée Enchanteresse, Prêtresse de vivant et divine commedia.
Sur la paume des immeubles l'ocre et l'amande s'épousent.
De ruelle en ruelle nos paroles n’ont pas besoin de rouler sur l’or.
La poésie est un sourire au coin des lèvres.
J'ai changé de vie sans traverser la mort.
La poésie est un sourire au coin d'une rue.
J'ai son regard en mémoire, un regard bleu.
Et je marche dans la marge.
Et j'écris sur les trottoirs.
Je mange et me nourris de tes délices et de tes pains.
Et les mots sur les murs chuchotent dans les oreilles des murs.
Il va pleuvoir comme hier soir dans la rue bis parc à grisoir,
du sang de calice digne d'un polar où sonne l’abysse des âmes soudards.
Je déambule dehors.
Le soupir poétise en terrasse.
Il va pleuvoir comme hier soir comme chaque soir sans chute d'espoir,
poème avide d'un sourire rare aux sombres rues fourbes de gloire.
Je vais là où tu ne vas pas.
T'es rien pour attendre jusqu'au buzz poésie.
T'as honte des sons qui se déploient derrière le filet de tes lèvres.
Rêves entrouverts au travers de ta voix.
Malgré la mélancolie planquée dans les cœurs cabossés, d’autres moments
s’enchaînent, scintillant, se raccrochant à l’apaisé du jour.
La poésie est une peuplade d'individus.
Dans un tango flamboyant les silhouettent se frôlent.
Les chevelures s'étalent sur les basses.
Il lui faut ce sourire, le tien, même si tu ne le sais pas.
La poésie est un sourire dans la rue
et tu ne l'as pas remarqué.
ton sourire, précisément ; sur ton visage qu'elle croise...
Qu'avais-tu donc à faire qui t’occupait tant et si bien que tu as failli rater le reflet de
ce stigmate humain ?
elle, la femme veuve depuis hier qui marche dans la première heure de la première
rue...
Ma poésie est rue, râle souvent.
Je ne désespère pas pour autant.
Les visions s’enchevêtrent,
Nouvelle fortune pour les poètes.
Dans le premier matin d'une absurde vie nouvelle
A quoi pensais-tu quand tu ne voyais pas que l'automne avait commencé puisque les
couleurs de ta rue avaient déjà changées ?
que sais-tu des ombres qui marchent ?
La rue se rue, la poésie se pose.
La poésie, idées reçues à haute voix.
Les Déserts de vide, les bric à braque de tout.
Invisibles ghettos dans les yeux des enfants de la ville, laissez-vous transporter par un
nouveau chant grandiose.
Poésie voix de garrigue.
Ô, et puis, à vrai dire, je suis vie, vide, poésie,
et
Pourtant, je ne suis que votre inflexible souvenir.
Je vous suis esprits...
Les fontaines entrouvertes sur les fenêtres de l'errance se penchent sur le fleuve. Et
moi, dans leur reflet, entre les murs de la ville, j'entrevois tes lèvres endormies
comme deux larmes de sang.
Et qu'est-ce que tu tramais quand t'as laissé une dame dire dans le tramway
que les enfants d’aujourd’hui étaient tous mal élevés ?
La poésie ne souffle pas sur les braises de la violence.
Où commence le courage et quand débute la lâcheté ?
Le sourire d'une inconnue dans la rue est un poème qui dit "je t'aime".
Ne passe pas à côté du sourire de Césaire.
Un éden se cache derrière le rideau de ces squares si gris.
C'est pas pour toi la poésie tu as dit.
La poésie ? Un truc de vieux, de filles à lunettes, de PD.
Un sourire ? Tout juste bon pour draguer.
L'attirance au-delà des apparences.
La dictée de l'art.
Les passants sont des poètes qui sourient dans les égouts.
La poésie est un souvenir qui tâches d'encre sur le papier un sourire qui s'attache à ne
pas s'arracher.
« nulle part » même la nuit – même la nuit au delà des apparences.
A ta langue la bague a été passée.
Au boulevard de la déprime, sachons la bouler de prime abord.
T'as plus le choix, aux mots tu t'es fait marier.
La Poésie funèbre, funeste et/ou vivante.
Dégout des maux. Délice des mots.
Dès l'instant où tu lis sur un paquet de céréales, sur le journal du quartier, dans un
livre et même à la télé, que tu cliques sur un lien, que tu tournes une page, un
formulaire rempli, la pub aux arrêts de l'autocar.
Écrire un rire.
Le cynisme ambiant a trop tiré sur trop d’ambulances.
Déchiffrées, toutes les lettres t'aguichent.
La violence sympathique.
À tous les quartiers « pauvres », appel à s’enrichir de nouvelles formes de vivre.
Et sourire dans la rue.
Et marcher sur les pages.
C'est être l'auteur de sa hauteur. Tout au creux de la ville.
La main sur le cœur, le cœur sur la main. Tout au creux de la vie.
Et de ta bouche s'échappe un rictus.
Plus près de toi mon poème, grâce à toi ce plein d’amour n’est jamais de trop.
Le sourire est un poème à découvrir à chaque coin de rue.
Auteurs : Incognito – Clara Claix – Ina Wak – Tom Astral – Agnès Bely-Cognée – Florie – Willy Simioneck – Onde Alpha – Geneviève Genicot
Mix : Romano
Notre Romano grenoblois a demandé à une série de poètes d'écrire sur ce thème ...
... et puis il a mélangé toutes nos voix - dans ce poème.
C'est bien de se rencontrer dans la page ...
A quand une lecture chorale, comme nous les aimons à Ici/Ailleurs ?
:-)
La poésie est une saison en renfort.
Je me demande si vous avez gravé le temps.
La rue hésite à entrer en poésie.
Ma peau hésite à se souvenir de sa mue.
Comme moi...
L'apeau est le sifflet hors la rue.
J'aimerai pouvoir partir.
La poésie est ce sourire sur ta bouche.
Mais je ne sais pas faire.
Le sourire est un soupir pour la poésie.
C'est justement ça qui me retient.
Le sourire est une rue, le rire une avenue.
La poésie est un sourire dans la rue
et il t'est destiné.
La rue est un rêve à faire hésiter.
Tout le monde se rue sur la poésie comme sur la rue.
Sous le pavé dans la mare, la plage accueille l’océan des indignés.
Il va pleuvoir comme hier soir le même bruit des flaques sur les trottoirs,
brouillard humide qui voile les noirs reflets qui claquent sur les miroirs.
Soupir poétique sombre ruelle.
Il va pleuvoir comme hier soir bohème aride des cartons de pochoir,
au son acide ivre des remparts comme un serpent glissant sans dard.
Chaque faubourg est une strophe, au hasard du territoire urbain chaque passant est
une source.
Ma peau caresse tes mains rue par rue.
Un rire t'anime.
Rire et rue se lient de nous.
La poésie est un extrême en marge.
Enchantée Enchanteresse, Prêtresse de vivant et divine commedia.
Sur la paume des immeubles l'ocre et l'amande s'épousent.
De ruelle en ruelle nos paroles n’ont pas besoin de rouler sur l’or.
La poésie est un sourire au coin des lèvres.
J'ai changé de vie sans traverser la mort.
La poésie est un sourire au coin d'une rue.
J'ai son regard en mémoire, un regard bleu.
Et je marche dans la marge.
Et j'écris sur les trottoirs.
Je mange et me nourris de tes délices et de tes pains.
Et les mots sur les murs chuchotent dans les oreilles des murs.
Il va pleuvoir comme hier soir dans la rue bis parc à grisoir,
du sang de calice digne d'un polar où sonne l’abysse des âmes soudards.
Je déambule dehors.
Le soupir poétise en terrasse.
Il va pleuvoir comme hier soir comme chaque soir sans chute d'espoir,
poème avide d'un sourire rare aux sombres rues fourbes de gloire.
Je vais là où tu ne vas pas.
T'es rien pour attendre jusqu'au buzz poésie.
T'as honte des sons qui se déploient derrière le filet de tes lèvres.
Rêves entrouverts au travers de ta voix.
Malgré la mélancolie planquée dans les cœurs cabossés, d’autres moments
s’enchaînent, scintillant, se raccrochant à l’apaisé du jour.
La poésie est une peuplade d'individus.
Dans un tango flamboyant les silhouettent se frôlent.
Les chevelures s'étalent sur les basses.
Il lui faut ce sourire, le tien, même si tu ne le sais pas.
La poésie est un sourire dans la rue
et tu ne l'as pas remarqué.
ton sourire, précisément ; sur ton visage qu'elle croise...
Qu'avais-tu donc à faire qui t’occupait tant et si bien que tu as failli rater le reflet de
ce stigmate humain ?
elle, la femme veuve depuis hier qui marche dans la première heure de la première
rue...
Ma poésie est rue, râle souvent.
Je ne désespère pas pour autant.
Les visions s’enchevêtrent,
Nouvelle fortune pour les poètes.
Dans le premier matin d'une absurde vie nouvelle
A quoi pensais-tu quand tu ne voyais pas que l'automne avait commencé puisque les
couleurs de ta rue avaient déjà changées ?
que sais-tu des ombres qui marchent ?
La rue se rue, la poésie se pose.
La poésie, idées reçues à haute voix.
Les Déserts de vide, les bric à braque de tout.
Invisibles ghettos dans les yeux des enfants de la ville, laissez-vous transporter par un
nouveau chant grandiose.
Poésie voix de garrigue.
Ô, et puis, à vrai dire, je suis vie, vide, poésie,
et
Pourtant, je ne suis que votre inflexible souvenir.
Je vous suis esprits...
Les fontaines entrouvertes sur les fenêtres de l'errance se penchent sur le fleuve. Et
moi, dans leur reflet, entre les murs de la ville, j'entrevois tes lèvres endormies
comme deux larmes de sang.
Et qu'est-ce que tu tramais quand t'as laissé une dame dire dans le tramway
que les enfants d’aujourd’hui étaient tous mal élevés ?
La poésie ne souffle pas sur les braises de la violence.
Où commence le courage et quand débute la lâcheté ?
Le sourire d'une inconnue dans la rue est un poème qui dit "je t'aime".
Ne passe pas à côté du sourire de Césaire.
Un éden se cache derrière le rideau de ces squares si gris.
C'est pas pour toi la poésie tu as dit.
La poésie ? Un truc de vieux, de filles à lunettes, de PD.
Un sourire ? Tout juste bon pour draguer.
L'attirance au-delà des apparences.
La dictée de l'art.
Les passants sont des poètes qui sourient dans les égouts.
La poésie est un souvenir qui tâches d'encre sur le papier un sourire qui s'attache à ne
pas s'arracher.
« nulle part » même la nuit – même la nuit au delà des apparences.
A ta langue la bague a été passée.
Au boulevard de la déprime, sachons la bouler de prime abord.
T'as plus le choix, aux mots tu t'es fait marier.
La Poésie funèbre, funeste et/ou vivante.
Dégout des maux. Délice des mots.
Dès l'instant où tu lis sur un paquet de céréales, sur le journal du quartier, dans un
livre et même à la télé, que tu cliques sur un lien, que tu tournes une page, un
formulaire rempli, la pub aux arrêts de l'autocar.
Écrire un rire.
Le cynisme ambiant a trop tiré sur trop d’ambulances.
Déchiffrées, toutes les lettres t'aguichent.
La violence sympathique.
À tous les quartiers « pauvres », appel à s’enrichir de nouvelles formes de vivre.
Et sourire dans la rue.
Et marcher sur les pages.
C'est être l'auteur de sa hauteur. Tout au creux de la ville.
La main sur le cœur, le cœur sur la main. Tout au creux de la vie.
Et de ta bouche s'échappe un rictus.
Plus près de toi mon poème, grâce à toi ce plein d’amour n’est jamais de trop.
Le sourire est un poème à découvrir à chaque coin de rue.
Auteurs : Incognito – Clara Claix – Ina Wak – Tom Astral – Agnès Bely-Cognée – Florie – Willy Simioneck – Onde Alpha – Geneviève Genicot
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